L'éclair ( fulgurance de l'instant )
L’observateur ici est immobile, mais il regarde de côté pour ne pas être ébloui et c’est ainsi qu’il peut faire jaillir la lumière du tableau : fulgurance de l’instant.
L’observateur, certes, est immobile mais ce qu’il saisit du spectacle n’est pas un instantané. Il faut souvent regarder (ou se souvenir) longtemps avant d’attraper au voll’instant de l’éclair pictural.
La mer rosit sous la caresse d’un soleil bas dans le ciel. Cette mer était une nappe de lumière paisible. Travaillant, comme toujours, de mémoire, j’y ai amené de force le reflet du soleil et j’ai élevé très haut la ligne d’horizon. Peut-on encore parler ici d’observateur immobile?
L'entr'aperçu
Ce que j’aperçus de cette villa située au sommet d’un jardin touffu et très pentu était à peine un morceau de pan de mur. Les lois de l’optique ne permettaient pas d’en voir davantage. Mais ce petit bout de mur ouvrait sur un espace mental où les habitants du domaine pouvaient trouver place, et même se promener. En restituant mon souvenir sur la toile, j’ai cherché à rendre visible cet entr’aperçu. Point trop n’en faut. Il ne fallait pas trop « brouiller les apparences »
Lorsqu’il fait beau dans la région parisienne, le ciel est d’un bleu presque cru, l’herbe d’un vert acide. A l’approche du sommet de la côte, la montée s’adoucit. A mi-côte,cela se laisse seulement deviner, mais se dévoile peu à peu.
Etrange, ces volées d’escaliers bordées de parterres de fleurs en lacets et au sommet, cette cuvette de verdure enjambée par un pont en arc, à la sortie duquel un petit roller s’élance pour un « survol » de Paris. On peut parler dans ce tableau d’un espace à quatre dimensions.
Lorsqu’on approche des grilles, c’est comme un écrin qui s’entr’ouvre.Il fallait faire sentir que le jardin est dans la ville- au vrai, presqu’à sa lisière – une oasis dans le paysage aride des rues et des immeubles.
L’observateur ici est immobile, mais il regarde de côté pour ne pas être ébloui et c’est ainsi qu’il peut faire jaillir la lumière du tableau : fulgurance de l’instant.
L’observateur, certes, est immobile mais ce qu’il saisit du spectacle n’est pas un instantané. Il faut souvent regarder (ou se souvenir) longtemps avant d’attraper au voll’instant de l’éclair pictural.
La mer rosit sous la caresse d’un soleil bas dans le ciel. Cette mer était une nappe de lumière paisible. Travaillant, comme toujours, de mémoire, j’y ai amené de force le reflet du soleil et j’ai élevé très haut la ligne d’horizon. Peut-on encore parler ici d’observateur immobile?
L'entr'aperçu
Ce que j’aperçus de cette villa située au sommet d’un jardin touffu et très pentu était à peine un morceau de pan de mur. Les lois de l’optique ne permettaient pas d’en voir davantage. Mais ce petit bout de mur ouvrait sur un espace mental où les habitants du domaine pouvaient trouver place, et même se promener. En restituant mon souvenir sur la toile, j’ai cherché à rendre visible cet entr’aperçu. Point trop n’en faut. Il ne fallait pas trop « brouiller les apparences »
Lorsqu’il fait beau dans la région parisienne, le ciel est d’un bleu presque cru, l’herbe d’un vert acide. A l’approche du sommet de la côte, la montée s’adoucit. A mi-côte,cela se laisse seulement deviner, mais se dévoile peu à peu.
Etrange, ces volées d’escaliers bordées de parterres de fleurs en lacets et au sommet, cette cuvette de verdure enjambée par un pont en arc, à la sortie duquel un petit roller s’élance pour un « survol » de Paris. On peut parler dans ce tableau d’un espace à quatre dimensions.
Lorsqu’on approche des grilles, c’est comme un écrin qui s’entr’ouvre.Il fallait faire sentir que le jardin est dans la ville- au vrai, presqu’à sa lisière – une oasis dans le paysage aride des rues et des immeubles.