Après les promenades à pied, voici des parcours tels qu’ils sont vécus par le passager d’un véhicule ( rame de métro ou automobile)
Plaisir de voir les arêtes et les lignes se croiser, se chevaucher. Plaisir de voir les écrans de lumière glisser les uns sur les autres. Restituer cela dans une simultanéité.
A peine cela apparaissait, l’ouverture sur le côté de ces deux rues, que déjà elle se referme, laissant dans son sillage une empreinte fugitive sur les façades du boulevard.
Voici qui est plus fou encore. Par une belle matinée d’été, le passager anticipe son arrivée au parc de Sceaux tandis que la voiture traverse le dur pittoresque des banlieues. J’ai suffisamment dit – et écrit – que je m’insurgeeais contre le dogme du tout-écriture appliqué aux arts plastiques. Mais la banlieue s’écrit . Elle s’écrit à travers les codes de ses enseignes, naÏvement utilitaires, elle s’écrit à travers les couleurs criardes des façades de ses commerces, grandes surfaces, restaurants… Gaieté des couleurs criardes: je ne suis pas de ceux qui font du beau à partir d’une beauté déjà faite. Et il est vrai que les tags peuvent être l’ornement de certains lieux déshérités.
De la porte de Châtillon à Versailles, il y a du chemin. Mais quand on roule vers son parc, avec bien sûr, l’idée de s’y promener, on le voit déjà en pensée,et cela colore et structure les banlieues que l’on traverse.
A travers la campagne varoise, le passager anticipe son arrivée dans le bourg de Pierrefeu, qui couvre une colline très pentue.
Après les promenades à pied, voici des parcours tels qu’ils sont vécus par le passager d’un véhicule ( rame de métro ou automobile)
Plaisir de voir les arêtes et les lignes se croiser, se chevaucher. Plaisir de voir les écrans de lumière glisser les uns sur les autres. Restituer cela dans une simultanéité.
A peine cela apparaissait, l’ouverture sur le côté de ces deux rues, que déjà elle se referme, laissant dans son sillage une empreinte fugitive sur les façades du boulevard.
Voici qui est plus fou encore. Par une belle matinée d’été, le passager anticipe son arrivée au parc de Sceaux tandis que la voiture traverse le dur pittoresque des banlieues. J’ai suffisamment dit – et écrit – que je m’insurgeeais contre le dogme du tout-écriture appliqué aux arts plastiques. Mais la banlieue s’écrit . Elle s’écrit à travers les codes de ses enseignes, naÏvement utilitaires, elle s’écrit à travers les couleurs criardes des façades de ses commerces, grandes surfaces, restaurants… Gaieté des couleurs criardes: je ne suis pas de ceux qui font du beau à partir d’une beauté déjà faite. Et il est vrai que les tags peuvent être l’ornement de certains lieux déshérités.
De la porte de Châtillon à Versailles, il y a du chemin. Mais quand on roule vers son parc, avec bien sûr, l’idée de s’y promener, on le voit déjà en pensée,et cela colore et structure les banlieues que l’on traverse.
A travers la campagne varoise, le passager anticipe son arrivée dans le bourg de Pierrefeu, qui couvre une colline très pentue.
